Voilà je voulais vous faire par de cette article,
Car cette année j’hésitai à faire ré implanté ma furette ou la stériliser.
Après lecture de cet article ma décision à était prise.
Je vous copie ce qui suit :
L’implant de desléroline
L'implant
de desloreline est une nouvelle forme d'utilisation d'un analogue de la
GnRH (Hormone de croissance produite au niveau cérébral) , molécule
déjà utilisée sous forme d'injection retard dans le traitement de
l'affection des glandes surrénales (le lupron ou leuprolide).
Employer
ce type d'implant pour stériliser les animaux n'est pas nouveau puisque
cette méthode est déjà en place depuis plusieurs années dans les zoo
afin de maîtriser la reproduction des grands animaux sauvages (type
girafe) pour lesquels une chirurgie est inenvisageable.
Utiliser cette méthode pour stériliser le furet est à mon sens un ABUS.
C’est un abus pour plusieurs raisons que je vais exposer :
-c’est
abuser que de restreindre les facteurs mis en cause dans la pathologie
des glandes surrénales à un seul et unique facteur : la stérilisation.
Je
rappelle que tous les auteurs qui ont publiés sur ce sujet sont
unanimement d’accord sur le fait que 3 facteurs sont à considérer.
1-la stérilisation PRECOCE
2-le rythme nycthéméral (rythme jour/nuit)
3-la génétique
Contrairement
aux bruits qui circulent sur le net, Nico Schoermaker n’a jamais
démontré que le stérilisation était responsable de cette pathologie (je
me suis envoyé les 150 pages de son enquête pour vérifier) mais il a
juste établit que l’AGE de la stérilisation était en corrélation avec
l’AGE d’apparition des symptômes, ces 2 phrases n’ont sensiblement pas
la même signification.
En ce qui concerne l’influence du facteur
génétique il faut savoir qu’une pathologie humaine similaire mettant en
jeu les systèmes endocriniens (Multiple Endocrine Néoplasia= MEN) a été
clairement identifiée en tant que maladie d’origine génétique. La
séquence de gène erronée a été isolée et décryptée et cette même
anomalie a été retrouvé chez les furets américains. Ceci pouvant
expliquer l’ENORME différence de prévalence de cette pathologie entre le
continent américain et les autres (Europe, Australie…) . 25% de la
population de furet US sont atteints contre 0.5 % des furets en Europe.
La
pathologie des glandes surrénales en Europe à une prévalence de 0.5 %
symbolise l’abus de la suppression de la stérilisation afin de prévenir
la pathologie des glandes surrénales. à sa stérilisation.
0.5 % des
furets stérilisés en Europe ont un risque de développer une affection
des glandes surrénale . Ce qui signifie qu’un furet sur 200 peut
développer une pathologie des glandes surrénales suite a sa
stérilisation et pour cette raison on supprime complètement la
stérilisation, et personne ne voit le décalage !!!!!!
Personnellement
quand je constate sur le terrain comment les gens pourtant très bien
renseignés arrêtent de vacciner après la 1ere année de possession d’un
furet, arrête de bien les nourrir (c’est plus pratique et moins chère
d’acheter un paquet de Frisk*s au supermarché) , je suis très inquiète
de l’avenir d’une furette qui porte un implant et qui risque de revenir
en chaleur un jour, et là elle sera bien plus en danger que les 0.5% de
risques qu’elle aurai eu de développer une pathologie des surrénales,
non ??
Car en effet nous n’avons que très peu de recul sur l’implant,
combien de temps va t’il agir ? les proprios qui ont choisit cette
méthode de stérilisation devrons surveiller le signes d’activité
sexuelle et refaire l’implantation régulièrement. Et si le furet est
égaré comment fait-on ? Les furets implantés en contraception seront-ils
a nouveaux fertiles ? Si oui, au bout de combien de temps ?
A ce jour, nous avons constaté plusieurs points négatifs :
-le retour des chaleurs peut-être très discret chez la furette et le risque d’aplasie médullaire est présent.
-certaines
personnes n’ont pas compris qu’il s’agissait d’une méthode non
définitive et notamment lorsque le furet passe d’un propriétaire à
l’autre.
-plusieurs furettes ont montré un comportement de protection du nid avec des morsures sur leur propriétaires.
-plusieurs mâles ont développé des cancers des testicules en vieillissant.
-la
stérilisation chirurgicale après l’âge trois ans sera fatalement moins
bien supportée et plus risquée que sur un animal jeune et en pleine
forme
-la pose de l’implant nécessite une anesthésie par an ce qui n’est pas sans risque
On
peut donc conclure que d’autres pathologies peuvent être présentes avec
cette méthodes, qu’on ne les connaît peut-être même pas encore (manque
de recul) et qu’on n’a aucune idée de leur incidence à ce jour. En fait «
on quitte un aveugle pour prendre un borgne ».
Par contre, cet
implant représente une bonne alternative à la chirurgie pour les furets
malades et ne pouvant pas être opérés. Sur ce point, il n’y a pas de
doute (voir l’article de Wagner & coll dans American journal vet Res
2005)
Docteur Danielle Marien